Ne cherchez pas une signification au titre de cet article, c’est une synthèse abrupte de mes sentiments après la table ronde sur les nouveaux métiers de l’Internet organisée par le département Services et Réseaux de Communication de l’IUT de Dijon en partenariat avec la CCI de côte d’Or.
Une constatation d’abord, nous n’avons pas vraiment parlé des nouveaux métiers, du moins pas dans nos échanges avec la salle. C’est plutôt étonnant puisque les étudiants en face de nous vont forcement les exercer ces métiers, même si nous ne savons pas vraiment les définir. Alors que pouvons nous en pensez ? Ils s’en foutent (parlons vrai) ou ils sont déjà tellement dans les technologies 2.0 qu’ils trouvent évidement des les intégrer dans leurs futures fonctions ? Ce n’est pas évidement de répondre mais j’ai quelques pistes d’analyses.
En premier lieu, un sondage rapide nous a montré que les 4/5ème de la salle utilisez un réseau social. Plus intéressant encore, à la question « Qui n’a jamais contribué sur Internet? » une seule personne s’est déclarée. Cela me montre que tout le monde a intégré l’esprit participatif derrière le slogan « 2.0 » et l’exerce ! C’est une excellente nouvelle pour l’avenir de ces étudiants et de la région Bourgogne. On peut en effet espérer que cet esprit sera utilisé dans le travail comme il l’est aujourd’hui dans les études et la vie personnelle.
Il y a ensuite une curiosité autour des réussites de l’Internet (Google, Second life, Facebook, etc.) avec un vrai esprit critique et, il me semble, un embryon de sentiment qu’il est possible aujourd’hui de faire de grandes choses avec des moyens « raisonnables ». C’est cette façon de penser qui pourra mener les gens a être réellement innovants dans les usages des (éternelles) nouvelles technologies et donc à construire eux-même leur(s) futur(s) métier(s).
J’ai aussi entendu le classique « on m’apprend un truc à l’école et pour le boulot on me demande autre chose » (le cobol du titre…). Il y a quelques années où les fiches de postes étaient plus figées dans les entreprises, cette constatation était vraie. C’est la vieille opposition entre l’apprentissage et l’application pratique dans le « contexte réel ». Il y a vraiment peu de chance que cela change, aujourd’hui où les postes évoluent rapidement dans leurs missions. Mais bon, l’adaptabilité c’est cela non ? Il faut juste un peu de temps pour s’en rendre compte.
Et pour le « je suis pas au courant de ce qui existe pour m’aider dans mon projet, mon évolution, etc. », Johan a résumé ma pensée par un « commence par chercher sur Google! » Ok ça ne donne peut être pas les réponses toutes prêtes mais le terrain est sacrement débroussaillé, non ?
Merci Grégory pour ces impressions, merci aussi d’avoir participer à cette able ronde.
Disons que Google est un point de départ par lequel il faut passer. Aujourd’hui c’est quand même beaucoup plus simple de trouver les réponses à nos questions qu’il y a vingt ans, lorsque l’on veut entreprendre. Tout ne peut pas arriver dans nos mains prêt à l’emploi, ça serait bien trop simple 😉
Sinon je viens (enfin) de laisser mes impressions sur cette conférence 😉
Aïe, j’ai vraiment l’air d’un branleur comme ça !
Je pense qu’on ne s’est pas tous compris. Les étudiants qui m’accompagnaient étaient d’accord sur un point : on a du mal à proposer nos idées à l’iut…
Et au passage, j’ai passé pas mal d’heures sur google, au téléphone et partout où je pouvais pour trouver des réponses, donc on attend pas que tout nous viennent de l’iut.
Martin, avec ce que tu fais, j’imagine bien le temps que tu as passé à chercher des renseignements pour monter ton affaire. Tu n’es pas vraiment le prototype du jeune branleur 😉
La communication avec l’IUT est une autre histoire. Nous avons la chance de communiquer avec plusieurs personnes depuis la conférence, il faut en profiter. Si vous avez des idées, n’arrêter pas à les proposer et si l’IUT ne vous suit pas, trouver un autre partenaire ! Les bonnes idées sont rares, vous trouverez toujours quelqu’un pour vous suivre.